Porteur de la loi sur l'Économie sociale et solidaire (ESS) du 31 juillet 2014, Benoît Hamon a été d'une grande aide aux monnaies locales, au moment où elles étaient en pleine émergence.

Il a en effet décidé d'introduire dans cette loi, à l'article 16, la reconnaissance des monnaies locales complémentaires. Un acte visionnaire – la France a été le 1er État européen à reconnaître les monnaies locales – qui a permis, par la confiance donnée, d'accélérer le développement des monnaies locales en France, au service du développement territorial, de la transition écologique et de la solidarité !

Introduire les monnaies locales dans le Code monétaire et financier a aussi permis leur utilisation par les Collectivités territoriales, ce qui représente un enjeu clé. Certes, 10 ans après la loi, les Collectivités ne sont pas encore tout-à-fait libres d'utiliser les monnaies locales de façon fluide, mais des propositions ont été faites par le Mouvement Sol, et reprises par le Conseil supérieur de l'ESS, pour avancer sur le sujet.

Espérons donc que nous pourrons bientôt ouvrir de nouvelles voies pour accompagner le développement des monnaies locales et leur utilisation par les Collectivités territoriales. Elles sont nombreuses à vouloir les utiliser, pour que l'argent public qu'elles dépensent via leurs achats et leurs subventions aille davantage irriguer l'économie locale, et pour intégrer les entreprises du territoire dans une dynamique de coopération, de solidarité et d'ancrage territorial… bref dans une logique d'Économie sociale et solidaire !

Un dernier mot pour saluer Jérôme Saddier, actuel président d'ESS France qui est, à travers ses différentes fonctions, un soutien constant des monnaies locales, ces outils de l'ESS qui permettent de créer du lien entre l'ESS et l'économie conventionnelle sur les territoires, pour diffuser nos valeurs !